Du 6 au 9 juin 2017, s'est déroulée, au siège des Nations Unies, à New-York la conférence mondiale des Etats sur les océans.
Rappelons que la date du 8 juin a été décrétée Journée mondiale des Océans par l'ONU depuis l'an dernier.
Le président de notre fédération des associations de protection de l'environnement "Te ora Naho", Winiki SAGE, a pu assister aux principaux discours, échanges et tables rondes tenus à cette conférence qui a rassemblé l’ensemble de la communauté internationale pour faire face aux problèmes touchant les océans: du blanchissement des coraux à la pollution plastique, en passant par la surpêche et la montée du niveau des eaux, en raison des changements climatiques.
"Nous devons mettre de côté les gains à court terme, pour prévenir une catastrophe mondiale sur le long terme", a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies devant l'assemblée générale des Nations Unies.
"Préserver nos océans et les utiliser de manière durable c'est préserver la vie elle-même."
Il a appelé à des mesures concrètes, comme l'extension des Aires Marines Protégées, une meilleure gestion des pêcheries, la réduction des subventions pour la construction de navires de pêche et le nettoyage des déchets plastiques.
Winiki SAGE a pris part à plusieurs événements au cours de la semaine : à une conférence sur la protection des océans aux côtés de l’Ambassadrice de Nauru auprès de l’ONU et de Sol Kao’ohalahala, un représentant de Hawaii, puis à une conférence culturelle sur les sanctuaires marins dans le triangle polynésien organisée par la Présidence des Nations Unies, le gouvernement du Chili en collaboration avec l’ONG Pew et en présence du Prince de Monaco.
Rencontre avec SAS le Prince de Monaco
Au cours de ces événements, au nom des associations environnementales polynésiennes, il a exhorté les pays du Pacifique à lutter contre la surpêche et en particulier contre les senneurs et les DCP dérivants.
Il a défendu aussi la création d’Aires Marine Protégées pour protéger les stocks halieutiques dont les populations du Pacifique dépendent et pour lutter contre le changement climatique.
Il a rappelé que l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), dont plusieurs associations de la FAPE sont membres, recommande une protection intégrale de 30% des habitats marins de la planète pour pouvoir continuer à bénéficier durablement des services rendus par ces écosystèmes.